labo
Bureau
mobilier d’intervention
d'exploration
terrain de jeu activé avec les publics
éphémère
modulable, il s’adapte
à chaque intervention
Le B.E.E. est né de l’envie de transmettre notre démarche d’artiste-enquêteur.rice aux publics en instaurant des temps de rencontre et d’expérimentation en parallèle des spectacles.
Comme son nom l’indique, le B.E.E. est un bureau au sens physique du terme.
Il est matérialisé par un objet fonctionnel qui permet de ranger les outils nécessaires à l'intervention et d’archiver la documentation produite à chaque intervention.
voyage
légendaire
Ludique, il place les publics et intervenant.e.s dans la démarche d’explorateur.rice, à la découverte de récits de voyage légendaires.
terrain
tout
C’est un objet modulable, qui s’adapte aux publics et aux territoires sur lesquels il se déploie.
En dehors des lieux de spectacle, la compagnie développe des interventions dans différents milieux (écoles élémentaires, centres socio-culturels, maisons des arts,...), à l’aide de son mobilier d’intervention qui opère tel un petit théâtre tout terrain.
Le fruit des ateliers menés avec le B.E.E. nourrit nos réflexions et enrichit nos créations. Mêler l’action culturelle à la création et à la diffusion de nos spectacles est une démarche qui nous tient particulièrement à cœur.
Projets d’Education Artistique et Culturelle
Sous la forme d’une résidence en milieu scolaire ou d’un parcours d’ateliers, la Compagnie Vert d’eau propose des interventions artistiques qui mêlent arts plastiques et théâtre.
Ces ateliers sont pensés comme une invitation à plonger au cœur de la démarche de la compagnie et à explorer les procédés de création plastiques et scéniques d’une œuvre.
Après avoir découvert l’univers de la légendaire quête de la baleine blanche via des exercices d’arpentage littéraire et de mise en voix de certaines bribes de récit, les participant.e.s plongent dans l’univers sonore du spectacle. Immergé.e.s par nos paysages sonores, nous leur proposons de laisser s’exprimer leur imagination à travers un dessin libre.
Un deuxième atelier peut avoir lieu directement au coeur de notre scénographie englobante. Certain.e.s participant.e.s murmurent quelques répliques du texte à l’oreille d’un petit groupe allongé dans le décor, tandis que d’autres créent des apparitions en ombres et lumières projetées sur la toile.
Selon le temps imparti, les participant.e.s sont amené.e.s à créer une fiction parallèle au récit de Fabrice Melquiot. Iels définissent le nom de leur vaisseau et de leur quête. A travers des exercices ludiques de dessin, collage, cartographie, écriture et enregistrement sonore, les participant.e.s donnent peu à peu forme à leur récit parallèle. Leurs personnages inventés
rencontrent les personnages du Pequod. De cette rencontre naît un récit de voyage qui aboutira à un spectacle déambulatoire où leurs travaux plastiques seront intégrés à la mise en scène.
littéraire
Arpentage
collectif
imaginaire
Le chant des loups est un conte qui célèbre le pouvoir créateur des mots.
Ce projet nous permet d’aborder la thématique du récit de voyage, prédominant dans la littérature jeunesse.
À travers la lecture de contes issus de la tradition orale qui peuplent l’imaginaire collectif, nous prenons appui sur la figure de la petite fille, qui part à la rencontre de l’autre dans la forêt.
Comment s’émanciper des contes populaires qui mettent en scène des petites filles dans la forêt et les revisiter au présent ?
Comment écrire autrement notre rapport au monde, que par la conquête de territoires ?
Nous proposons un espace de réflexion sur ces voyageuses qui préfèrent à l’aventure le merveilleux et la subjectivité comme lieu de désobéissance.
Les participant.e.s sont invité.e.s à combler les manques de l’album jeunesse en inventant la mélodie chantée par la petite fille pour regagner la confiance des loups et en créant leur propre figure animale légendaire rencontrée en voyage. Par le travail du papier, nous croiserons différentes mythologies afin de venir composer des espèces hybrides qui figureront dans ce récit de voyage transposé sur scène. Nous jouons à déployer l’univers du livre vers la scène à différentes échelles : celle du livre de poche, et d’un livre pop’up géant.
Lorsque le cadre du livre devient scène est un projet qui prend appui sur notre démarche de recherche autour de la création de spectacles. Il est pensé comme un pas de côté. Comme une porte ouverte sur un espace nouveau au sein duquel l’imaginaire, les creux, vides, trop pleins d’un récit peuvent se déployer.
Du théâtre de poche à l’installation en espace public, on zoome toujours plus dans la matière.
Le papier et le récit cheminent au gré de la résidence, ils se déploient sur plusieurs échelles, dessinant ainsi les contours d’une histoire héritée et d’une nouvelle qui s’écrit au présent, avec les participant.e.s.
En s’inspirant de la dynamique du carnet de voyage, nous pistons, récoltons, gravons sur le papier l’instant T. Sur la page du carnet comme sur scène, différents espaces – temps cohabitent. Une pensée en voyage, qui invite à la rêverie, par la mise en mouvement des corps, des objets, des espaces.
Résidence de territoire menée dans le cadre de l’Eté Culturel 2023 de la DRAC Grand Est, Dispositif Jeunes Estivants, en partenariat avec Scènes et Territoires, la Maison des Arts de Lingolsheim, le Centre Socio-culturel L’Albatros, l’école Simone Veil et la Médiathèque Gisèle Halimi.
